Méthode de suivi et "caging"
Le suivi de l’état de santé des bivalves est réalisé dans les zones portuaires et les Pertuis Breton et d’Antioche, en y mêlant plusieurs disciplines :
- l’expérimentation terrain avec la technique du « caging »,
- la biochimie et la biologie visant à évaluer l’état de santé des bivalves prélevés,
- la chimie analytique permettant de déterminer la dose de contaminants intégrés dans l’organisme des individus.
Afin de réaliser ce suivi, la technique de la biosurveillance active a été utilisée. Elle permet l’immersion complète des individus sélectionnés (mollusques, poissons, etc.) sur un lieu spécifique. Les cages, ou casiers, sont disposées sur les sites d’études, plus ou moins pollués par une contamination chimique spécifique, avec un site de référence. Cette technique a plusieurs avantages par rapport à la méthode de biosurveillance, consistant à prélever des individus déjà présents sur le site. En effet, la localisation de la zone d’étude est plus précise, la période d’exposition peut être définie, l’âge et l’origine des individus peut également être contrôlée. En revanche, des inconvénients sont à prendre en compte, principalement au moment de l’installation des casiers avec le stress pouvant être induit aux individus (ex : transport), ou sur la période d’exposition avec la vérification des casiers (vérifier les attaches et fixation) afin d’éviter de les perdre.